Contre la stigmatisation des élèves par l’Education nationale

Communiqué de la commission Islam et Laïcité du 10 mai 2020

 

Le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse vient de publier sur son site eduscol une document « Coronavirus et risque de replis communautaristes », qui figure parmi les « recommandations » sur la réouverture des écoles dans le cadre de la « continuité pédagogique ». Selon ses auteurs, l’hydre communautariste tapie dans les « quartiers particulièrement sensibles identifiés dans le plan mis en place depuis février 2018 », se prépare à refaire surface à l’occasion de l’épidémie du Covid-19 pour se livrer à « une remise en cause radicale de notre société » et provoquer « une fronde contre les mesures gouvernementales ».

Le texte appelle à « mobiliser la vigilance de tous : les enseignants en cours, les CPE et assistants d’éducation dans les couloirs et la cour pour repérer des propos hors de la sphère républicaine en rupture avec les valeurs de l’école et qui s’attaquent à la cohésion sociale », et évidemment d’effectuer des « signalements », à une autre époque on parlait de délation. Il évoque des propos constitutifs « d’« atteintes à la République qui doivent être identifiées et sanctionnées ».

La disproportion entre des propos plus ou moins pertinents volés aux discussions d’enfants ou d’adolescents lors des cours comme dans les cours de récréation et leur qualification comme des « atteintes à la République » serait grotesque si elle n’avait comme conséquence de stigmatiser encore plus des élèves en difficulté, et d’accroître la méfiance qu’ils peuvent avoir vis-à-vis d’une République qui les traite déjà si mal.

Si l’humour était de mise face à un tel texte, on pourrait rappeler à ses auteurs que l’éducation nationale dénonçait il n’y a pas si longtemps comme « signaux faibles de radicalisation », « la dissimulation du visage », toujours illégale, le refus de faire la bise ou de serrer la main, pratiques aujourd’hui fortement recommandées…

Peut-on imaginer une circulaire aussi déconnectée des réalités de terrain ? Ce que la crise du Covid-19 a mis en lumière ce sont, notamment dans les quartiers populaires, les inégalités sociales, le décrochage scolaire, le manque d’enseignants et de moyens. Et les premières victimes, sont celles et ceux dont les parents mènent chaque jour un combat courageux contre l’épidémie, ceux que nous applaudissons tous les jours.

C’est pourquoi la Commission Islam & Laïcité demande le retrait de ce texte insensé. Alors qu’il critique « une vision manichéenne du monde », il s’inscrit lui-même dans une vision simpliste du vrai contre le faux, qui verse dans le complotisme alors même qu’il entend « lutter contre la désinformation, les théories complotistes, les rumeurs et les fake news sur le Covid 19 ». Ainsi l’idée de dénoncer comme des informations inexactes les déclarations ministérielles affirmant : « il n’y aura pas de pénurie de masques », « le masque ne sert à rien », « les écoles ne fermeront pas » relèverait-elle d’une « fronde contre les mesures gouvernementales », de « théories complotistes », de « rumeurs » ou de l’exercice de l’esprit critique ?

Les effets d’un tel texte sont malheureusement fort prévisibles : accentuer a priori la suspicion à l’égard des élèves supposés musulmans issus de quartiers populaires.

La Commission Islam et Laïcité appelle les organisations attachées à la défense des droits humains, les personnels de l’éducation nationale, enseignantes et enseignants ainsi que les parents d’élèves (et leurs organisations) comme le reste de la population à exiger le retrait d’un document qui ajoute suspicion et division aux ravages de la pandémie.

 

Paris, le 10 mai 2020

 

La fiche en question :

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Reprise_deconfinement_Mai2020/69/5/Fiche-Replis-communautaires_1280695.pdf

 

 

Contact : secretariat@islamlaicite.org

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Communiqué : Retrait de l’amendement sénatorial visant les mères musulmanes

Retrait amendement Retailleau

Le sénat a voté ce mercredi 15 mai, par 184 voix contre 100, un amendement insérant dans le Code de l’éducation deux corps de phrase ayant pour effet unique d’interdire aux mères musulmanes portant un foulard d’accompagner les élèves lors des sorties scolaires : « dans les écoles, les collèges et les lycées publics et lors des sorties scolaires organisées par ces établissements, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves ou les personnes concourant au service public de l’éducation manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ».

Cette mesure est une atteinte à la laïcité. Contraire à l’esprit de la loi de 1905, qui, rappelons-le décide la séparation des Eglises et de l’Etat, défend la liberté religieuse voire l’organise, y compris au sein des établissements scolaires :

« Article 1

La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.

Article 2

La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes.

Pourront toutefois être inscrites aux dits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons. »[1]

 

Nous appelons l’ensemble des députés à retirer du projet de loi sur « l’école de la confiance », cet amendement attentatoire à la laïcité.

Nous soutiendrons les initiatives qui, au nom de la laïcité, au nom de l’égalité des citoyens, au nom du refus des discriminations religieuses, demanderont le retrait de cet amendement.

La loi de 1905 est une loi de liberté qui mérite d’être défendue contre les attaques, fussent-elles menées au nom d’une laïcité fallacieusement confondue avec une idéologie d’exclusion.

La Commission Islam & Laïcité

Paris le 17 juin 2019

 

secretariat@islamlaicite.org

http://islamlaicite.org/

[1] Texte en vigueur de la loi de 1905 sur le serveur juridique de l’Etat Légifrance : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006070169&dateTexte=20080306

 

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Informations Commission Islam et laïcité

Nous informons tous nos adhérents et sympathisants que pour des raisons d’ordre interne la Commission Islam et laïcité n’est pour le moment pas en mesure de poursuivre ses activités de rencontres et d’organisations de colloques.

Vous pouvez néanmoins toujours nous contacter en nous envoyant un mail sur : secretariat@islamlaicite.org

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Y a-t-il un problème musulman en France ?

Rencontre débat :

Samedi 21 avril 2018 à Marseille

À travers cette question générale et quelque peu provocatrice, il s’agit d’analyser les questions qui sont posées autour de l’islam et des musulmans et de comprendre de quelle manière elles sont versées dans le débat public. Ensuite il s’agira d’évaluer l’impact de ces considérations dans les catégories de l’action publique. Plusieurs intervenants nous permettront de mieux saisir et de réfléchir successivement sur les problématiques de la lutte contre la radicalisation, du discours public sur cette religion ainsi que sur l’organisation du culte musulman.

Intervenants : François Burgat, Roland Laffitte, Françoise Lorcerie, Azzedine Ainouche, Christophe Roucou…

Informations plus détaillées sur : https://www.weezevent.com/ypmf

 

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[ Attention places limitées – Inscription obligatoire ]
Samedi 21 avril 2018 – Accueil à partir de 14h30
Marseille 13001 (lieu précisé lors de l’inscription)
PAF : 3 euros (paiement sur place)

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15 mars 2018 à 18h : Emmanuel Macron et l’islam

Le 15  mars 2018 à 18h :

Marc Endeweld, journaliste, auteur de  «  L’ambigu Mr Macron » en 2015, réédité et mis à jour en 2018 (Points)  interviendra sur le thème :

Emmanuel Macron et l’islam.

https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/080218/lambigu-monsieur-macron-entretien-avec-marc-endeweld-video

Réunion ouverte au public

LDH – 138, rue Marcadet – 75018 Paris

M° Lamarck-Caulaincourt

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Rapport d’activité 2017 de la Commission

Le rapport 2017 court d’avril à décembre 2018.

A la suite du dècès de son trésorier, la Commission tiendra son assemblée générale élective :

Le jeudi 25 janvier 2018

 

Rapport d’activité CIL2017

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Appel du parquet contre Abdelaziz Chaambi

Le parquet a fait appel du jugement qui avait relaxé Abdelaziz Chaambi président du CRI et membre du bureau de notre association, après sa comparution le 15 février 2017 devant le tribunal correctionnel à la suite d’une plainte déposée contre lui par le Conseil Général de l’Isère dont nous avions rendu compte dans : Procès Abdelaziz Chaambi

Résultat le 7 mars.

Ci-dessous vidéo du déroulement de la journée

Nous vous invitons à manifester votre soutien à notre camarade

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Assemblée générale

L’Assemblée générale de la Commission Islam et laïcité se déroulera le :

 

jeudi 25 janvier à 18h à la LDH

 

Elle est ouverte à tous les adhérents à jour de leur cotisation.

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Macron et l’état d’exception permanent : 10 décembre – Bourse du travail de St Denis

Depuis plusieurs année en décembre, des associations, syndicats et  partis politiques organisent une journée internationale contre l’islamophobie qui se déroulera cette année le dimanche 10 décembre à la bourse du travail de Saint-Denis (9/11 rue Génin, 93200 Saint-Denis – Metro Porte de Paris).
La Commission Islam et Laïcité est signataire de l’appel publié ci-dessous :
Destruction du Code du travail au pas de charge, baisse des APL, suppression des contrats aidés qui minent le fonctionnement d’institutions comme les écoles ou d’associations vitales dans les quartiers : depuis son élection le 8 mai 2017, la guerre sociale que mène Macron contre les classes populaires est sans merci. Comme l’est sa politique migratoire qui nie les droits fondamentaux des migrants, criminalise les actions de solidarité et renforce la xénophobie. Ce nouveau régime jupitérien n’est pas non plus une bonne nouvelle pour les citoyens de confession musulmane qui subissent racisme et islamophobie.

 Certes, le renvoi à leurs pénates des Le Pen, Fillon et autre Valls est un soulagement. Si le FN réalise un score de 33,9%, il est en crise. Pour l’instant. Et d’autres se chargent de faire prospérer son fonds de commerce. Les réseaux racistes et islamophobes, qui œuvraient au cœur de l’État avec Valls, se reconstituent. Depuis la rentrée, ils œuvrent tous azimuts avec une violence redoublée : pressions sur l’université pour censurer les colloques sur ces questions, cyber-harcèlement contre des associations de féministes musulmanes comme Lallab, campagnes de dénigrement et de diffamation ciblées qui tournent à la chasse à l’homme ou à la femme contre ceux qui luttent contre le racisme et l’islamophobiePrintemps républicain, bande à Valls, Comité laïcité et République, UFAL, Causeur, Le Figaro, Marianne, Valeurs actuelles, fachosphère : les campagnes coordonnées de ces réseaux hétéroclites ont un objectif, intimider pour réduire au silence les voix qui s’élèvent contre le racisme anti-musulman.

Emmanuel Macron n’a certes pas instrumentalisé ces questions pendant la campagne. Mais au-delà de la « com’ », quelle est sa politique ?

– Au nom de la lutte contre le terrorisme, le 6 juillet, l’état d’urgence est reconduit. Pour la sixième fois depuis 22 mois. Inefficace contre le terrorisme, il a visé en priorité les citoyens de confession musulmane puis s’est étendu aux manifestations du mouvement social et à ses militants. Aucun pays européen confronté à des attentats n’a pris de telles dispositions attentatoires à l’État de droit. Entre fin 2015 et fin 2016, près de 4 200 perquisitions administratives ont eu lieu. Elles ont touché dans presque tous les cas des citoyens de confession musulmane ! Moins de 1% ont débouché sur des procédures judiciaires en lien avec le terrorisme.

  • La loi de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme votée le 11 octobre par l’Assemblée nationale transpose dans le droit commun les principales dispositions de l’état d’urgence. Dénoncée par la totalité des organisations de la société civile concernée par ces questions, par la CNCDH, par des experts de l’ONU, cette loi remet en question l’État de droit :
  • les perquisitions renommées « visites domiciliaires », les assignations à résidence « mesures individuelles de contrôle et de surveillance » pourront être effectuées sur la base de simples soupçons ; et l’exécutif a refusé l’intervention d’un juge judiciaire ;
  • *les préfets pourront ainsi instaurer des périmètres de sécurité d’un lieu ou d’un événement qui serait soumis à un risque d’acte terroriste. Palpations, inspections des bagages, fouilles des véhicules, saisies pourront être effectuées sur ce périmètre. C’est de fait la légalisation des abus qui est inscrite dans ces dispositions, les fouilles au corps par exemple étant déjà pratiquées sur les jeunes dans les quartiers populaires ;
  • extension des contrôles d’identité massifs, jusqu’à 20 km autour des zones frontalières. Ils pourront être effectués pendant 12 heures d’affilée (6 heures jusqu’à présent), dans tous les points de passage de frontières, soit 29% du territoire et 67% de la population du pays. Quand on sait qu’un jeune Noir ou Arabe a vingt fois plus de risques d’être contrôlé qu’un autre (d’après le Défenseur des droits), cette disposition légalise de fait le contrôle au faciès. L’historien Patrick Weil dénonce « un ciblage massif de populations particulières qui a un seul précédent : le Code de l’indigénat instauré en Algérie en 1881 » ;
  • les lieux de culte pourront être fermés par le préfet si « les propos, […] les idées ou les théories qui sont diffusées ou les activités qui se déroulent, provoquent à la commission d’actes de terrorisme […] » Quelles idées ? Quelles théories ? Quelles activités ? Nul ne sait. Ce flou laisse à l’administration seule l’interprétation de cet article. Avec le risque de stigmatisation de tout signe de religiosité apparent vu comme un signe de supposée radicalisation.

Les pouvoirs exorbitants accordés à la police fragiliseront encore plus les populations des quartiers populaires qui subissent déjà la précarité économique, contrôles au faciès incessants, crimes policiers, discriminations religieuses, ségrégation territoriale. La politique de Macron renforce toutes les inégalités sociales et les discriminations raciales. Et donc les rancœurs. « Au lieu de créer du lien et de l’unité » dénonce Patrick Weil, « on crée de la division et un stigmate insensé. » Précisément ce que recherchent les organisations terroristes comme Daesh.

La gravité de la situation impose une riposte commune à cette politique dévastatrice. Le 10 décembre, venons massivement débattre et nous organiser !

1/ Organisations, associations, collectifs, syndicats, partis signataires : AFD International, Association Commission « Islam et Laïcité », ATMF, Bruxelles Panthères, CCIF, CEDETIM/IPAM, CMF, CFPE, Convergence Citoyenne Ivryenne (CCI), Femmes Plurielles, Fondation Frantz Fanon, Identité plurielle, IJAN, NPA, Oumma.com, PIR, PSM, Sortir du colonialisme, UJFP,

2/ Personnalités soutenant l’initiative : Verveine Angeli (militante syndicale), Elsa Bardeaux (Adjointe au maire Villeneuve saint Georges), Boualem Benkhelouf (Adjoint au maire d’Aubervilliers), Mohamed BEN YAKHLEF (conseiller municipal de Villeneuve Saint Georges), Alima Boumediène (Avocate), Monique Brioudes (militante associative), Fethi Chouder (Adjoint au maire d’Aubervilliers), Pierre Cours-Salies (Sociologue, Ensemble !), Christine Delphy (sociologue, féministe), Mireille Fanon Mendès-France (Fondation Frantz Fanon), François Gèze (éditeur), Alain Gresh (journaliste), Michelle Guerci (journaliste), Georges Gumpel (UJFP), Malika Hamidi (Sociologue),Pierre Khalfa (économiste), Olivier Le Cour-Grandmaison (universitaire), Monique Lellouche (militante antiraciste), Didier Lestrade, Nathalie Levallois (militante antiraciste FI), M’Baïreh Lisette (PIR), Philippe Marlière (Politiste), Gus Massiah (économiste), Madjid Messaouden, Zakia Meziani (Identités Plurielles), Sylvie Nony (chercheuse, militante associative), Ali Rahni (CMF), Jocelyne Rajnchapel-Messai (UJFP), Catherine Samary (économiste altermondialiste), Maximilien Sanchez (conseiller municipal de Gentilly.militant altermondialiste), Olivier Serpe (Le temps des cerises – Clermont Ferrand), Michèle Sibony (militante UJFP), Maboula Soumahoro (Black History Month), Catherine Stern, Françoise Vergès (politologue, militante féministe antiraciste), Héla Yousfi (universitaire), Louis Weber (éditeur),

 2/ Organisations, associations, collectifs, syndicats, partis soutenant l’initiative : Ensemble !

4ème Journée Internationale contre l’Islamophobie

Dimanche 10 Décembre 2017

Bourse du Travail de Saint-Denis

Macron ou l’état d’exception permanent

Programme

Accueil : 9H30.  

Mot d’ouverture de la Mairie de St-Denis.

1ère plénière : 10h-12h30. Animation : Alima Boumediene Thiéry (avocate)

Les lois antiterroristes sont-elles efficaces pour lutter contre le terrorisme ?

  1. a. Le phénomène djihadiste, origines, histoire, actualité.

François Burgat (politologue) – Alain Bertho (professeur d’anthropologie)

  1. Quel est l’objectif de ces législations, notamment de la loi votée le 11 octobre « pour renforcer la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme ».

Hassina Mechaï /Sihem Zine (Journaliste au Middle East Eye, Londres / Présidente de l’ADM, Action Droits des Musulmans) – Houssam (La Chapelle Debout) – Lila Charef (CCIF) – Michel Tubiana (LDH) – Geneviève Garrigos (militante des droits humains)    

2ème plénière : 13h30-15h. Animation : Michelle Guerci (journaliste)

L’offensive identitaire contre les libertés publiques.

Des attaques tous azimuts : pressions sur l’université pour interdire les colloques sur la thématique de l’islamophobie, cyber-harcèlement d’associations, campagnes de dénigrement et de diffamation ciblées qui tournent à la chasse à l’homme ou à la femme contre ceux qui luttent contre le racisme antimusulman, menaces de mort.

Ludivine Bantigny (MCF – université de Rouen) – Olivier Le Cour Grandmaison (universitaire – politiste) – Philippe Colin (université de Limoges) – Nacira Guenif (universitaire Paris 8) – Anaïs Florès (cercle des enseignant-e-s laïques – Sud Education 93) – Texte d’Eric Fassin (sociologue).

3ème plénière : 15h-16h30. Animation : Louisa Yousfi (journaliste)

Pourquoi veut-on réduire les militants de l’antiracisme politique au silence ?

Sihame Assbague (Contre-Attaques) – Attika Trabelsi (Lallab) – Emmeline Fagot (UJFP) – Franco Lollia (BAN) – Ismahane Chouder (PSM – CFPE) – Saïd Bouamama (FUIQP).

Ateliers : 16h45-17h30.

  1. La lutte contre les discriminations au sein de l’entreprise et l’analyse des conséquences de la Loi Travail. Animation : Commission Islam&Laïcité

Verveine Angeli (Solidaires) – René Monzat (CIL).

  1. Stigmatisation des territoires : de Saint-Denis à Molenbeek. Animation : AFD International

Madjid Messaoudène (élu de St-Denis) – Khadija Senhadji (Anthropologue – Bruxelles) – Ahmed El Khannouss (Député au Parlement bruxellois, 1er échevin à Molenbeek-St-Jean) – Message de Patrice Leclerc (Maire de Gennevilliers).

4ème plénière : 18h-19h. Perspectives.

Marwan Muhammad – Michèle Sibony (UJFP) – Omar Slaouti

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Islamophobie : pour un libre débat, contre la censure

La Commission Islam et laïcité s’associe à la LDH pour condamner la censure contre le colloque organisé par l’université Lyon 2 et intitulé « Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité », dont nous publions ci-dessous le communiqué.
Communiqué LDH

La LDH condamne sans réserve la campagne menée par plusieurs associations qui a abouti à l’annulation d’un colloque organisé par l’université Lyon 2 et intitulé « Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité ». Il s’inscrivait dans la suite d’une première journée d’étude, tenue en mars 2016, sans aucune difficulté, sur le thème « Islamophobie, le poids des mots, la réalité des maux ».

Au-delà des outrances et mensonges qui ont accompagné cette campagne, celle-ci constitue un acte de censure et donc une atteinte à la liberté d’expression, et, en l’espèce, de la recherche.

La LDH regrette que la présidence de l’université Lyon 2, tout en réitérant sa confiance aux organisateurs de ce colloque, ait cru devoir y céder.

Paris, le 5 octobre 2017

Islamophobie-pour-un-libre-débat-contre-la-censure

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